Le chauffe-eau solaire utilise une énergie gratuite et écologique. Tentant ! Reste à savoir s'il est assez fiable pour un usage quotidien tout au long de l'année. Explications.

Le chauffe-eau solaire, est-ce efficace ?

Oui. Composé de panneaux de toiture reliés à un ballon de stockage, le chauffe-eau solaire fonctionne parfaitement lorsqu'il est bien posé et adapté aux besoins de la famille... Même dans le nord de la France ! Pour une installation réussie, adressez-vous à un artisan certifié ; Privilégiez les marques reconnues, comme Daikin, Ariston, Viessman, Atlantic ou encore Frisquet

Ce chauffe-eau est-il suffisant en hiver ?

Il faudrait pour cela une surface de capteurs et un espace de stockage immenses : c'est trop coûteux. Mieux vaut prévoir une seconde source d'énergie indépendante du climat, en appoint : une chaudière ou une pompe à chaleur, qui prendront le relais au moment voulu. Une installation bien conçue peut assurer jusqu'à 70 % des besoins annuels en eau chaude sanitaire d'une famille de 3 à 5 personnes. 

Comment éviter la surchauffe ?

Selon l'Ademe (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’Energie), la plupart des installations sont surdimensionnées (surface de captage et volume de stockage). Résultat : pendant les beaux jours, la température de l'eau monte très vite. En cas d'absence prolongée, l'installation risque même de se détériorer si rien n'a été prévu par votre plombier. Pour pallier ce problème, il est recommandé, la plupart du temps, d'installer un ballon de délestage. On peut aussi chauffer la piscine avec le surplus. 

Le boom des chauffe-eau hybrides

En matière d'eau chaude sanitaire, l'hybridation ne date pas d'aujourd'hui. Mais elle évolue, proposant, en plus de l'électricité, non seulement le solaire thermique, mais aussi le solaire photovoltaïque et la pompe à chaleur (PAC).

Les chauffe-eaux solaires, premiers hybrides

L'hybridation a commencé par les chauffe-eaux solaires thermiques. Associés à l'électricité (grâce à une résistance électrique intégrée au ballon solaire) ou à l'énergie de la chaudière gaz ou fioul (par l'intermédiaire d'un deuxième échangeur de chaleur dans le ballon), ils permettent de réduire notablement la facture d'énergie liée à l'eau chaude sanitaire. Ce sont les chauffe-eaux solaires individualisés) et les optimisés, chauffes eaux adaptés aux maisons neuves et fonctionnant avec une chaudière à gaz. Plus récemment sont apparus les chauffe-eaux thermodynamiques raccordés à des capteurs solaires thermiques (Daikin, Viessmann...), dont la consommation électrique est encore réduite. Autre proposition : le chauffe-eau électrique doté d'une pompe à chaleur (Ariston). Plus compact que le chauffe-eau thermodynamique classique, il peut être installé dans le volume chauffé, comme un appareil standard. 

Le chauffe-eau solaire utilise une énergie gratuite et écologique. Tentant ! Reste à savoir s'il est assez fiable pour un usage quotidien tout au long de l'année. Explications.

Le chauffe-eau solaire, est-ce efficace ?

Oui. Composé de panneaux de toiture reliés à un ballon de stockage, le chauffe-eau solaire fonctionne parfaitement lorsqu'il est bien posé et adapté aux besoins de la famille... Même dans le nord de la France ! Pour une installation réussie, adressez-vous à un artisan certifié ; Privilégiez les marques reconnues, comme Daikin, Ariston, Viessman, Atlantic ou encore Frisquet

Ce chauffe-eau est-il suffisant en hiver ?

Il faudrait pour cela une surface de capteurs et un espace de stockage immenses : c'est trop coûteux. Mieux vaut prévoir une seconde source d'énergie indépendante du climat, en appoint : une chaudière ou une pompe à chaleur, qui prendront le relais au moment voulu. Une installation bien conçue peut assurer jusqu'à 70 % des besoins annuels en eau chaude sanitaire d'une famille de 3 à 5 personnes. 

Comment éviter la surchauffe ?

Selon l'Ademe (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’Energie), la plupart des installations sont surdimensionnées (surface de captage et volume de stockage). Résultat : pendant les beaux jours, la température de l'eau monte très vite. En cas d'absence prolongée, l'installation risque même de se détériorer si rien n'a été prévu par votre plombier. Pour pallier ce problème, il est recommandé, la plupart du temps, d'installer un ballon de délestage. On peut aussi chauffer la piscine avec le surplus. 

Le boom des chauffe-eau hybrides

En matière d'eau chaude sanitaire, l'hybridation ne date pas d'aujourd'hui. Mais elle évolue, proposant, en plus de l'électricité, non seulement le solaire thermique, mais aussi le solaire photovoltaïque et la pompe à chaleur (PAC).

Les chauffe-eaux solaires, premiers hybrides

L'hybridation a commencé par les chauffe-eaux solaires thermiques. Associés à l'électricité (grâce à une résistance électrique intégrée au ballon solaire) ou à l'énergie de la chaudière gaz ou fioul (par l'intermédiaire d'un deuxième échangeur de chaleur dans le ballon), ils permettent de réduire notablement la facture d'énergie liée à l'eau chaude sanitaire. Ce sont les chauffe-eaux solaires individualisés) et les optimisés, chauffes eaux adaptés aux maisons neuves et fonctionnant avec une chaudière à gaz. Plus récemment sont apparus les chauffe-eaux thermodynamiques raccordés à des capteurs solaires thermiques (Daikin, Viessmann...), dont la consommation électrique est encore réduite. Autre proposition : le chauffe-eau électrique doté d'une pompe à chaleur (Ariston). Plus compact que le chauffe-eau thermodynamique classique, il peut être installé dans le volume chauffé, comme un appareil standard. 

L'électricité photovoltaïque en complément

Les chauffe-eaux électriques raccordés à des panneaux solaires photovoltaïques permettent de "stocker" le surplus d'électricité produite sous forme de chaleur dans le ballon d'eau chaude. C'est ce que propose Twido, dont les chauffe-eau électriques, composés de plusieurs cuves, assurent également l'adaptation du volume d'eau chauffé selon les besoins, ainsi que certains fabricants de chauffe-eau thermodynamiques, que l'on peut également raccorder à des panneaux solaires photovoltaïques (Stiebel Eltron par exemple). 

Chauffe-eau thermodynamique : bien choisir sa source

 

Le chauffe-eau thermodynamique est une pompe à chaleur qui a la particularité de pouvoir diviser sa consommation d'électricité par trois. Celui-ci fonctionne en captant les calories de la pièce dans laquelle il se trouve. Il est donc important de bien suivre les consignes d'utilisation et d'installation avant de choisir un chauffe-eau thermodynamique pour chez soi. Suivez nos recommandations pour bien choisir votre nouveau chauffe-eau

Comment ça marche ?

Un chauffe-eau thermodynamique (CET) est une pompe à chaleur qui permet, théoriquement, de diviser par trois sa consommation d'électricité. Cependant, le choix de l'endroit dans lequel les calories sont puisées est déterminant en termes d'économies d'énergie

Ainsi, le CET peut capter les calories dans l'air d'une pièce non chauffée, mais sous certaines conditions : sa température doit être supérieure à 5 °C l'hiver et inférieure à 35 °C l'été ; elle doit être propre (sans poussière) et d'un volume d'au moins 20 m3, calculé en déduisant celui que prennent le mobilier, le congélateur, etc., qu'elle abrite souvent (attention à ne pas transformer le local en débarras : le CET ne pourrait plus fonctionner correctement).  

Quel modèle choisir ?

Si la maison est équipée d'une VMC (ventilation mécanique contrôlée), on peut sélectionner un CET qui capte les calories dans l'air extrait, dont la température constante permet un rendement (coefficient de performance ou COP) de bon niveau. Mais l'appareil doit avoir été spécifiquement conçu pour cela.  

Enfin, le CET qui capte l'air extérieur peut être monobloc quand il est installé à l'intérieur de la maison (équipé de gaines pour amener l'air) ou bibloc quand l'unité extérieure est posée dans le jardin. Il doit supporter des températures allant jusqu'à -5 °C au moins, afin de limiter le fonctionnement de l'appoint électrique.  

Quel que soit le modèle retenu, si les conditions de son bon fonctionnement ne peuvent être réunies, il est préférable de renoncer au CET.  

Se sentir mieux chez soi et y vivre en bonne santé apparaît comme une préoccupation majeure pour deux tiers des Français. Vous souhaitez améliorer votre confort ? Combinez économies d'énergie, ventilation et apport de lumière lors de vos travaux de rénovation.

Beaucoup ne sont pas satisfaits de leur logement et souhaiteraient en changer ou en tout cas le changer, en le rénovant par exemple. Mais rénover, ne veut pas seulement dire : changer de déco et refaire les peintures, c'est aussi le moyen d'adapter son habitat à ses besoins et son bien-être. Il est donc important de s'attacher à des points comme l'isolation ou la qualité de l'air pour mieux vivre chez soi

 

 

 

 

Les chauffe-eaux électriques raccordés à des panneaux solaires photovoltaïques permettent de "stocker" le surplus d'électricité produite sous forme de chaleur dans le ballon d'eau chaude. C'est ce que propose Twido, dont les chauffe-eau électriques, composés de plusieurs cuves, assurent également l'adaptation du volume d'eau chauffé selon les besoins, ainsi que certains fabricants de chauffe-eau thermodynamiques, que l'on peut également raccorder à des panneaux solaires photovoltaïques (Stiebel Eltron par exemple). 

Chauffe-eau thermodynamique : bien choisir sa source

 

Le chauffe-eau thermodynamique est une pompe à chaleur qui a la particularité de pouvoir diviser sa consommation d'électricité par trois. Celui-ci fonctionne en captant les calories de la pièce dans laquelle il se trouve. Il est donc important de bien suivre les consignes d'utilisation et d'installation avant de choisir un chauffe-eau thermodynamique pour chez soi. Suivez nos recommandations pour bien choisir votre nouveau chauffe-eau

Comment ça marche ?

Un chauffe-eau thermodynamique (CET) est une pompe à chaleur qui permet, théoriquement, de diviser par trois sa consommation d'électricité. Cependant, le choix de l'endroit dans lequel les calories sont puisées est déterminant en termes d'économies d'énergie

Ainsi, le CET peut capter les calories dans l'air d'une pièce non chauffée, mais sous certaines conditions : sa température doit être supérieure à 5 °C l'hiver et inférieure à 35 °C l'été ; elle doit être propre (sans poussière) et d'un volume d'au moins 20 m3, calculé en déduisant celui que prennent le mobilier, le congélateur, etc., qu'elle abrite souvent (attention à ne pas transformer le local en débarras : le CET ne pourrait plus fonctionner correctement).  

Quel modèle choisir ?

Si la maison est équipée d'une VMC (ventilation mécanique contrôlée), on peut sélectionner un CET qui capte les calories dans l'air extrait, dont la température constante permet un rendement (coefficient de performance ou COP) de bon niveau. Mais l'appareil doit avoir été spécifiquement conçu pour cela.  

Enfin, le CET qui capte l'air extérieur peut être monobloc quand il est installé à l'intérieur de la maison (équipé de gaines pour amener l'air) ou bibloc quand l'unité extérieure est posée dans le jardin. Il doit supporter des températures allant jusqu'à -5 °C au moins, afin de limiter le fonctionnement de l'appoint électrique.  

Quel que soit le modèle retenu, si les conditions de son bon fonctionnement ne peuvent être réunies, il est préférable de renoncer au CET.  

Se sentir mieux chez soi et y vivre en bonne santé apparaît comme une préoccupation majeure pour deux tiers des Français. Vous souhaitez améliorer votre confort ? Combinez économies d'énergie, ventilation et apport de lumière lors de vos travaux de rénovation.

Beaucoup ne sont pas satisfaits de leur logement et souhaiteraient en changer ou en tout cas le changer, en le rénovant par exemple. Mais rénover, ne veut pas seulement dire : changer de déco et refaire les peintures, c'est aussi le moyen d'adapter son habitat à ses besoins et son bien-être. Il est donc important de s'attacher à des points comme l'isolation ou la qualité de l'air pour mieux vivre chez soi